Posted by admin | March 8, 2012
" En apercevant Chiloé noyé dans les brumes matinales, le voyageur comprend tout de suite que cet endroit n'est pas comme les autres. Chiloé affirme toujours sa différence, forgée par un climat rude et pluvieux. Quand il n'y a ni brume ni averses, c'est qu'il y a du crachin ou qu'il pleuviote. Il pleut en moyenne 2 200 mm par an sur Chiloé. " dixit le Lonely Planet.
Notre bus nous dépose à Castro, ville principale de Chiloé. Après une demi-journée de visite de Castro et de ses palafitos, maisons colorées sur pilotis, nous partons le lendemain pour une journée à vélo. Au programme, visite de petits villages dans les environs avec leurs églises en bois, classées patrimoine mondiale par l'unesco. Certaines montées sont rudes mais il fait magnifique et les paysages sont superbes.
Les deux jours suivants, nous nous promènerons dans le parc national de Chiloé. Celui-ci se trouve sur la côte atlantique. Cette proximité avec l'atlantique fait qu'il pleut très souvent ici. Nous aurons encore de la chance car nous essuyerons que 2 grosses averses de 10 min et prendrons même quelques coups de soleil. Il faut savoir que nous nous rapprochons du trou de la couche d'ozone en Antartique...
Alors que la lune éclaire le lac d'une superbe lumière, nous passerons une soirée à se prendre des délires photographiques (en pause longue).
Jeudi, nous partons vers Quelon pour prendre notre ferry au soir qui nous amènera à Chalten, début de la mythique "Carretera Austral" (route la plus australe du Chili). Le ferry ne partant que le jeudi et le samedi, nous avions organisé notre séjour en fonction.
Arrivés à Quelon, le temps magnifique nous permet de voir le continent et les paysages qui nous y attendent : Volcans, montagnes enneigées. On a hate d'y être !
Monsieur Lonely Planet, veuillez mettre à jour votre guide : il fait beau à Chiloé !
Toutes les photos de l'île de Chiloé ici.