Après avoir remonté toute la ville à vélo pour partir vers Sucre, nous profitons d'une vue sur tout Potosi ! Pas mal ...

Nous croisons alors un autre cyclo qui est bien moins chargé que nous ! (juste 2 sacs arrières et une tente). Il nous renseigne sur l'état de la route : Macadam jusque Sucre et ça descend pendant au moins deux heures, le pied ! Après ce sont les montagnes russes, ça monte et descend tout le temps.

Nous profitons de la descente et les paysages changent à une allure folle pour devenir plus verdoyant. Les voitures et camions par contre ne sont pas super courtois ... Au lieu du gentil petit coup de klaxon habituel d'encouragement, nous avons droit au gros klaxon long du genre "bouge toi de là" et des véhicules qui nous collent, voir nous renversent si nous ne nous bougons pas. Au fur et à mesure, nous voyons apparaître des champs, des petits villages, ... Les gens deviennent plus sympathique, intrigués de voir deux touristes dans leur village. Nous avons de nouveau droit à des sourires et gestes de la main.

Nous nous posons au soir sur un plateau en hauteur pour ne pas être vu de la route. L'accès est assez difficile et nous galérons pour monter toutes les sacoches, ... 200m plus haut !

Après un ptit dej, sympa avec vue sur toute la vallée, nous enfourchons nos vélos pour un premier col qui s'est avéré moins dur que prévu. Le reste de la journée fut une succession de descentes et montées, de vallée en vallée.

Nous dormirons dans le petit village de Miralles dans une petite pension bien pourrie et bruyante que nous serons content de quitter le lendemain ! Matelas de paille et "wc" (enfin, plutôt "feuillée") avec à côté les restes du restaurant dans des seaux. Une chose est sûre nous ne mangerons pas là !

Le lendemain, nous terminerons la fin de la journée à l'arrière d'un camion où se trouvaient déjà 15 autres boliviens (enfants et adultes) pour arriver avant la nuit à Sucre. L'expérience fut sympathique !

Déposé à la périphérie de la ville de Sucre, une fois n'est pas coutume, nous grimpons jusqu'au centre pour arriver, après avoir visité plusieurs chambres d'hotel bien pourries, à l'hostal amigo. 

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