Posted by admin | October 27, 2011
Petit flashback au 19 : la batterie de l’appareil photo est presque vide. Auré décide de la recharger mais horreur : le chargeur a été endommagé lors du vol en avion. Le circuit électronique dans le chargeur est cassé en deux. On passe l’après-midi à chercher un chargeur dans les magasins mais il n’y a rien à San Pedro de Atacama. Il faudra faire avec le peu de batterie qui reste pour ce tour qui est un des meilleurs endroits pour les photos, snif snif.
20 octobre - Nous nous levons suffisamment tôt pour être prêt lorsque le minibus passe nous prendre à l’hôtel à 7h45. Il y a toujours un petit stress qu’ils ne passent pas et que le tour soit annulé en dernière minute. Cela arrive régulièrement sur ce tour…
7h50 : personne…
7h55 : toujours personne… Nous décidons de charger les vélos et de partir vers l’agence où le reste du groupe a RDV. On retrouve d’autres personnes qui attendent aussi le minibus. Il arrivera avec un bon quart d’heure de retard. Le chauffeur rie bien de nous voir faire des aller-retours pour amener toutes nos sacoches (13 + 2 bidons de 5l d’eau).
Un pick-up est prévu pour nos vélos.
A la sortie du village, nous devons faire la file pendant une bonne demi-heure pour faire les formalités de sortie du Chili.
Ensuite, nous grimpons en minibus jusqu’à 4500m d’altitude pour arriver à une petite cabane perdue au milieu de nulle part: la douane bolivienne. La file est plus courte mais pas beaucoup plus rapide.
Le minibus ne continue pas. Ce sont deux gros 4x4 qui nous attendent. Prévus pour 7 personnes par véhicule, nous nous retrouvons à 4 avec deux jeunes français sympas dont nous avons fait connaissance dans le minibus. Ils nous racontent une histoire qu’un couple franco-allemand leur a contée. C’est l’histoire de deux jeunes belges fous qui se sont retrouvés coincés aux geysers El Tatio à vélo. La fille était grièvement malade et le garçon diminué de ses forces. Le bus de ce couple les a sauvés après avoir mesuré une température de -15 dans leur tente ! C’est ainsi qu’est née la légende des deux belges fous à vélo !
Les vélos sont chargés sur le toit du véhicule. Et c’est parti pour les pistes de sable. Nous nous souvenons vite pourquoi nous avons choisi de faire le tour en 4x4 plutôt qu’en vélo. Après plusieurs kilomètres, nous arrivons à un nouveau cabanon au milieu de nulle-part : l’entrée du parc naturel. Encore quelques kilomètres et nous découvrons les premières merveilles du Sud-Lipez : Laguna Verde : Waaw, quelle couleur…
Laguna Blanca : Waaaw, trop beau.
On repart sur les pistes sableuses. Les vélos sont déjà couverts de poussière. On grimpe encore en altitude…
On nous avait parlé d’une lagune chaude dans laquelle il est possible de nager. Tout enthousiastes, nos maillots sont prêts. Nous découvrons une petite piscine dans laquelle trainent quelques touristes et qui déverse son eau chaude dans la lagune. L’air ambiant est plutôt froid… Seul Dave, en tant qu’amateur de bain chaud (et un peu en manque depuis le début du voyage, j’avoue) plonge. La sortie est difficile, non pas à cause du froid mais plutôt à cause du manque d’oxygène. Auré, Quentin et Marine trempent les pieds, parfait.
En route vers la suite du programme, nous passons par un petit champs de geysers. Après l'impressionant site d'El Tatio, ceux-ci semblent très petits.
Vers 15h, nous découvrons la Laguna Colorada : Waaaaaaaa (pas de ‘w’ à la fin car la mâchoire s’est déboitée… ) C’est juste magnifique. De couleur rouge, avec les montagnes enneigées autour et les flamants roses. Le 4x4 nous dépose à un endroit et nous continuons autour du lac à pied pour l’admirer sous tous ses angles.
Et c’est là que le moment tragique attendu arriva … Vers la fin de la promenade, la batterie de l’appareil photo d’Auré est vide… snif snif. Il nous reste la caméra qui sait faire des photos mais la qualité n’est pas exceptionnelle. Pas le choix, nous faisons avec.
Le premier refuge n’est pas loin de la. Petit mal de tête et manque d’oxygène se font sentir légèrement chez certains. Le refuge est sommaire : pas de douche, ni de chauffage. Heureusement, avec nos sacs de couchage chauds, nous ne souffrons pas du froid. Nous faisons connaissance du reste du groupe autour d’un bon repas chaud.
21 octobre – Lever à 6h20. Petit déjeuner assez rapide et départ les premiers parmi les différents 4x4 des refuges. Pas de chance, notre guide a oublié le pique nique et nous devons faire demi-tour. Nous partons les derniers… Les pistes se croisent et s’entrecroisent à en perdre le sens de l’orientation. Heureusement que le guide connaît bien l’endroit. Nous passons le long de 4 lagunes plus belles les unes que les autres et apprenons à reconnaître les 3 types de flamants (hé oui, ils sont partout ceux-là ;) roses. Ce sera malgré tout la Laguna Colorada qui nous aura le plus marqué.
A la sortie du parc, nous croisons 5 cyclistes poussant leurs vélos. Ils ont l’air de souffrir mais nous les envions quand même de pouvoir loger au bord des lacs…
Plus tard, nous arrivons au fameux arbre de pierre. Pour ceux qui connaissent Fontainebleau, c’est assez similaire au Cul de Chien.
Des rochers sortis de nulle part sont posés sur les dunes de sable. Nous nous sommes pris un malin plaisir à les escalader.
Nous découvrons plus loin un volcan en activité. De loin, on voit juste la fumée qui en sort. Même pas de crachats de lâve ;)
Ensuite, nous arrivons sur un premier salar traversé par une ligne de chemin de fer. Celle-ci relie Uyuni à San Pedro. Cependant, elle ne transporte que de la marchandise et pas de passagers. Le salar n’est pas très blanc.
Nous arrivons vers 17h à San Juan où notre hôtel est entièrement fait de sel. Même l’air qu’on y respire sent le sel. On y mange un bon repas chaud, bien nécessaire après la douche froide.
Avant de dormir, nous préparons nous sacs pour le lendemain car après quelques kilomètres, nous quitterons le groupe pour continuer à vélo.
Toutes les photos du Sud Lipez ici.